L'article examine l'effet de l'émigration de travail sur la réorganisation de la famille ukrainienne à la fin du XXe et début du XXIe siècles : il retrace l'évolution de la structure familiale. Il examine les transformations des modes de consommation et la structure des ménages, des perceptions et des altérations du modèle traditionnel dans les familles transnationales...
Comment les employeurs polonais se comportent en tant qu'employeur, quelle allure prennent leurs interactions avec l'aide domestique ukrénienne et comment ces différents acteurs définissent réciproquement leurs rôles...
L'expérience des femmes migrantes ukrainiennes dans leur relation de travail avec des employeurs polonais...
Le Portugal, traditionnellement pays d'émigration, devient un pays d'accueil de migrants, d'abord de ses anciennes colonies, puis du monde entier, et notamment ces dernières années des pays d'Europe de l'Est. Cet article s'intéresse aux changements majeurs intervenus dans les politiques migratoires et aux enjeux d'intégration qu'ils posent.
Cette étude vise à évaluer la place de la Pologne, de la Roumanie et de l'Ukraine dans les flux d'entrée en Italie à partir du cas de Rome; puis cherche à comprendre les mécanismes qui organisent les flux, afin d'identifier quels processus sont à l'oeuvre en Italie, entre stabilisation et circulation internationale.
Etude de la question de la Solution finale en Roumanie, pays dans lequel les deux tiers des vistimes ont péri non du fait des Nazis mais sous les coups de l'administration du dictateur Ion Antonescu.
L'Ukraine doit lutter contre une forte immigration clandestine de transit et faire face à une émigration importante vers les républiques de l'ex-URSS. Les chiffres du sondage effectué en 1992-93 indiquent les flux d'entrées et de sorties entre l'Ukraine et les pays anciennement soviétiques, ainsi que vers d'autres destinations.
Analyse du conte "A different Story" de Helen Potrebenko qui raconte l'histoire de la lutte d'une famille immigrée ukrainienne pour s'établir au Canada au début du siècle.
L'historiographie de l'ouest canadien renferme une riche interprétation de la communauté ethnique rurale ; cette littérature non seulement démontre l'existence d'un paysage pluriethnique, mais elle révèle l'acceptation d'une campagne multiculturelle. Pour illustrer ce changement de l'historiographie, l'auteur examine des ouvrages sur trois groupes ethniques : les Ukrainiens, les Mennonites et les Juifs, chacun représentant une expérience rurale différente.
Depuis 1972, le Canada poursuit une stratégie de multiculturalisme dans un cadre bilingue, dont le résultat a été une prolifération d'oeuvres d'art louant la participation à la culture canadienne des groupes ethniques autres que ceux d'origine britannique ou française. Alors même que ces groupes s'efforcent d'incorporer leurs expériences ethniques dans une forme canadienne, la perte de leur langue restreint ces transformations. L'analyse de deux oeuvres du dramaturge canadien d'origine ukrainienne Teg Galay montre comment la perte progressive de la langue ethnique, inévitable dans le contexte d'une politique de bilinguisme, restreint le développement d'une égalité multiculturelle authentique.
La poésie visuelle qui est l'oeuvre des poètes canadiens d'origine ukrainienne au Canada est un phénomène d'influence transculturelle : ils emploient l'anglais comme langue de communication, et la culture occidentale (dans sa variante canadienne) constitue un facteur informant de leur orientation créatrice qui est beaucoup plus influent que leur patrimoine ethnique. Néanmoins, dans leur effort de transmettre un message d'une culture marginalisée à des gens qui ne connaissent pas le code culturel et linguistique, les poètes visuels canadiens d'origine ukrainienne ont tendance à faire un usage minimal de la langue ukrainienne dans le cadre de leurs poèmes. Cet article examine les particularités structurelles et sémantiques du texte ainsi que l'interpénétration par les médias non verbaux de la littérature de ces auteurs.
La libéralisation dans l'ex-URSS a augmenté les possibilités potentielles des étudiants à se rendre à l'étranger. Plusieurs enquêtes conduites entre 1990 et 1992 auprès des étudiants relatives à leur projet migratoire révèlent que 70 pour cent voulaient partir, dont 16,5 pour cent très sérieusement, tandis que 52,4 pour cent déclaraient y songer de temps en temps et que 30 pour cent ont répondu par la négative. Si les hommes sont plus résolus à partir que les femmes, l'âge n'a que peu d'effet. En revanche, le facteur ethnique est important : Russes, Ukrainiens, Tatars et Juifs sont les groupes principaux à vouloir partir (92 pour cent du total). D'autres variables qui déterminent les motivations de départ et le projet migratoire sont l'importance de la ville de résidence, le type d'éducation reçue par les parents, les disciplines choisies, la situation de l'emploi et la maîtrise d'une langue étrangère. Les pays de destination préférés sont les Etats-Unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, le Canada et l'Australie.
Sur la base des données tirées du recensement de 1986 au Canada utilisées pour examiner la réalité et les mécanismes de la persistance de l'hégémonie britannique dans l'ordre de stratification ethnico-raciale canadienne, il en ressort que les femmes de souche canadienne et les hommes d'une majorité d'autres groupes ethniques ont dépassé les Canadiens d'origine britannique dans le niveau d'instruction. Cependant, l'analyse a révélé que, en tenant compte d'autres variables, les hommes canadiens d'origine britannique gagnaient considérablement moins que les Juifs ou les autres Européens, mais beaucoup plus que les Canadiens d'origine néerlandaise, allemande, italienne, chinoise et asiatique, ainsi que les Canadiens noirs. Les Canadiennes d'origine britannique n'ont pas bénéficié d'un avantage semblable comparativement aux autres femmes. Par ailleurs, un niveau d'instruction élevé entraîne une meilleure réussite économique pour les femmes et les hommes canadiens d'origine britannique que pour les hommes et les femmes appartenant à d'autres groupes ethniques, à l'exception de femmes canadiennes d'origine ukrainienne.
A partir d'interviews réalisées de mai à juin 1992, cette enquête cherche à cerner les projets migratoires des spécialistes de plusieurs entreprises de défense en Russie (aérospatiale et industries atomiques). Il en ressort que plus les personnes interrogées sont jeunes, plus elles souhaitent partir à l'étranger. Les motivations de départ des Juifs sont plus fréquemment exprimées dans l'aérospatiale (notamment Ukrainiens), tandis que Russes et Biélorusses sont moins enclins à accepter offres à l'étranger. Le schéma est quasiment identique dans l'industrie atomique, et la première destination souhaitée sont les Etats-Unis, puis l'Europe. Les motivations de départ, si elles sont, à un degré minime, liées à la politique, sont associées de façon décisive aux intérêts professionnels ou économiques.
Cet article examine les différences dans l'assimilation de la langue et l'insertion sociale et professionnelle chez les immigrés allemands, ukrainiens, portugais, asiatiques, arabes du Moyen-Orient, pakistanais, chinois et vietnamiens qui ont émigré au Canada après la guerre. Les analyses indiquent que quelle que soit l'origine, ceux qui ont émigré au Canada pendant qu'ils étaient relativement jeunes se sont acculturés plus facilement et ont atteint une position économique et un niveau d'instruction plus élevé que ceux qui étaient adolescents. Au sein de chaque groupe ethnique, être plus ethnique (attaché à leur ethnie) demeure associé de façon négative pour atteindre un bon niveau d'éducation et la réussite économique.